Comprendre les résultats d’une modification de pression :
Dans le cas d’un accumulateur utilisé en réserve d’énergie:
Lorsque la pression d’azote baisse, votre pompe tourne plus longtemps pour remplir l’accumulateur.
Mais lors de la restitution d’huile, l’accumulateur moins gonflé rencontrera plus de difficultés pour restituer le débit nécessaire afin d’obtenir les performances de vitesse demandées.
Imageons les choses :
Si l’on compare notre accumulateur à une batterie de perceuse faiblement chargée, celle-ci fera tourner votre foret, mais vous n’arriverez pas à percer …
Dans le cas d’un accumulateur utilisé en amortissement :
Dans le cadre d’une baisse de la pression d’azote, le volume d’azote nécessaire à un bon amortissement n’étant pas là, cela entraînera des chocs mécaniques qui mèneront à terme à la casse (exemple classique : l’amortisseur de tracteur).
Focus sur les accumulateurs :
Les accumulateurs courants sont équipés d’une vessie ou d’une membrane. Celles-ci sont gonflées avec de l’azote à une pression calculée lors de l’étude pour obtenir une performance optimale.
Cependant, certains paramètres, tels que le vieillissement et la porosité du caoutchouc de cette vessie, les fuites sur le raccord de rechargement, peuvent entraîner une baisse de pression avec le temps.
Les performances de vos machines vont donc baisser et vos techniciens seront tentés de corriger en modifiant les paramètres de pression ou de débit, mauvaise idée !
De même, si le type de production a changé, il peut devenir judicieux de revoir le calcul de la pression de gonflage.
Les actions à réaliser :
Assurer un suivi régulier des pressions de gonflage
Les techniciens FLUIDEQ sont formés pour assurer cette prestation et maintenir les performances d’origine de vos équipements, voir les optimiser.
